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Angus, une aventure complète en Arménie

Corps Européen de Solidarité
Arménie
10 mois
YIC

Je m’appelle Angus, j’ai 21 ans, et en septembre 2021, je démarrais mon aventure arménienne de 10 mois, dans le cadre du Corps Européen de Solidarité. Une aventure qui, comme je vais l’expliquer, m’a métamorphosé.

Contexte

Après avoir pris la décision d’arrêter mes études, j’avais besoin d’un nouveau challenge, qui me donnerait l’opportunité d’explorer de nouveaux horizons, tous autant personnels, professionnels, que culturels. J’ai donc pour cela contacté l’ADICE, qui m’a donné la chance de pouvoir effectuer mon volontariat en Arménie, plus précisément à Gyumri, seconde plus grand ville du pays, riche d’histoire, de culture et de contrastes. Là-bas, j’ai intégré l’organisation YIC (Youth Initiative Center).

YIC est une organisation qui a pour objectif de promouvoir les initiatives de la jeunesse arménienne, en leur donnant les outils nécessaires au développement de leurs idées, par le biais de divers « trainings », événements, formations, mobilités internationales… Mais aussi par l’implantation dans plusieurs villes arméniennes, de Youth Houses (centres de jeunesse), ouverts et gratuits aux jeunes de 13 à 18 ans.

Des activités enrichissantes

Au cours de mon volontariat, j’ai eu l’opportunité, mais surtout la liberté de proposer les activités de mon choix, dans différents environnements :

  • Le Creative Club, un club qui était dédié à la liberté créative et à l’apprentissage d’une culture artistique, par le biais de la découverte de mouvements artistiques et d’artistes. L’objectif était de s’inspirer de ces derniers et de leur philosophie, pour créer des œuvres toutes autant personnelles et riches de signification. Un club qui se déroulait aux Youth Houses de Gyumri, Spitak et Etchmiadzin.
  • Le French Club, un club d’apprentissage de la langue et de la culture française, il se déroulait uniquement à la Youth House de Gyumri.
  • Le European Club, un club qui partageait les valeurs européennes, qui éduquait à son histoire, sa géographie, ses politiques, ses projets… Ces activités prenaient place aux Youth Houses de Gyumri et de Spitak.
  • La French week, une semaine dédiée à la France, sa diversité culturelle, sa gastronomie, ses traditions, sa géographie, et bien plus encore… Un événement qui s’est déroulé à la Youth House de Gyumri.
  • Le Friday’s café, un évènement prenant place chaque dernier vendredi de chaque mois, qui consistait en des activités sur le thème de notre choix.
  • J’ai aussi eu la chance d’assister des leçons de français, à l’école française de Gyumri, avec des classes de CP et de 5ème.

Toutes ces activités m’ont tellement appris autant professionnellement que personnellement, et m’ont aidé a remplir les objectifs que je m’étais fixé avant ma mobilité. Comme être capable de m’exprimer devant un public nombreux et cela, sans appréhension ou encore pouvoir gérer un groupe, des activités, des projets, et bien plus… De plus, ces activités étaient l’opportunité pour moi de développer mes capacités linguistiques, en anglais, en français et en arménien.

Une expérience fondamentale

Qui sait où je serais, et ce que je ferais, si je n’avais pas eu cette expérience… Ces 10 mois auront été formateurs et riches en émotions, avec des hauts et des bas (même si les hauts l’emportent largement). Car c’est ça être volontaire, selon moi. Se retrouver avec soi-même, tout en explorant des cultures différentes et enrichissantes. Alors, oui, j’ai eu des bas, comme par exemple lorsque je tenais mon French club dans les locaux de YIC, locaux qui décourageaient les participants de venir, du fait de leur localisation, et pour d’autres raisons culturelles aussi… Ce qui a fait qu’ils ne venaient plus. Je peux dire que cette situation m’avait faite mal, du fait des efforts considérables que j’investissais dans ce club… Mais après mûre réflexion, après avoir pris de la distance avec mes émotions négatives, j’ai décidé de délocaliser le club à la Youth House, ce qui s’avéra avoir été une bonne décision. En toute honnêteté, ce cas précis est le seul point négatif de mon expérience, car tout le reste n’était qu’épanouissement, joie, positivité et fierté. Fierté d’avoir apporté ma pierre à l’édifice, qu’est l’éducation du futur de l’Arménie. Fierté d’avoir partagé des moments avec cette jeunesse, qui m’aura tant appris. Fierté de m’être aussi bien intégré au pays, à sa population et à sa culture. Tout cela dans un pays magnifique, qui aura ravivé en moi, la flemme de l’ambition, de la confiance et de la positivité.

Une ambition retrouvée

Après cette expérience, mes ambitions professionnelles sont plus claires. En effet, je suis désormais capable de construire un plan quant à mon futur.
Pour ce qui est du futur proche, j’ai postulé à un autre projet de mobilité en Arménie, en Service Civique International, cette fois-ci à Erevan, afin de développer davantage mes capacités professionnelles dans un contexte que je connais, sain et confortable, qui selon moi, ne pourra être que bénéfique à mon développement.
Pour ce qui est de mon futur, après ma prochaine mobilité, j’ai d’ores et déjà quelques idées d’études que je pourrais commencer, dans le domaine de l’éducation.

Enfin…

À toutes les personnes qui liront mon témoignage, je n’ai qu’un conseil à vous donner : dépassez vos barrières, saisissez cette chance qui, pour sûr, restera à jamais gravée dans votre mémoire. Vous ne le regretterez pas !

 

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