Les chemins d’apprentissage en Arménie

Mi-octobre, Ingrid a fêté son premier mois en Arménie en tant que chargée de projets à l’association Youth Iniciative Centre (YIC) à Guymri. C’est ainsi qu’elle résume son expérience jusqu’au présent :

« En termes de développement professionnel, au cours des deux dernières semaines, j’ai aidé YIC à rédiger une proposition de projet sur le thème du volontariat en Arménie. Mon mentor et le responsable du programme m’ont beaucoup soutenue et m’ont donné d’excellents conseils sur la rédaction de la proposition, ce qui m’a permis d’apprendre beaucoup de choses et de gagner en confiance dans mon travail. Le mois dernier, j’ai également créé une base de données de collecte de fonds pour l’association, que je continuerai à mettre à jour et à organiser tout au long de l’année.

En dehors du travail, je suis occupée à apprendre la langue et la culture arméniennes. J’ai rejoint un groupe de danse folklorique arménienne, j’ai visité deux monastères médiévaux et j’ai tâtonné dans des conversations en arménien alors que j’explore davantage ce que Gyumri a à offrir. »

Pendant le roadtrip avec l’équipe associative, Ingrid a pu visiter le monastère Sanahin, le site d’héritage mondial UNESCO.

Photo 2. Avec un autre volontaire à YIC, Marc de U.S Peace Corps, Ingrid anime nombreux ateliers auprès de la jeunesse locale.

Aux sommets de ses capacités au Népal

Isabel et Maria ont décollés ensemble pour six mois à WHR (Women for Human Rights) à Kathmandu (Népal), pour développer les projets autour des droits de femmes (Isabel) et aider à dynamiser la communication (Maria). Elles racontent leurs premières impressions :

Isabel semble très enthousiaste pour les mois de travail inspirant à venir.

« Namaste ! Cela fait un peu plus de deux semaines que je suis arrivée à Katmandou. Tout est si nouveau et si différent que, tout en m’habituant lentement aux changements, j’ai l’impression que le temps est passé très vite. Je profite pleinement de cette expérience : Katmandou est une ville trépidante avec de nombreux coins à explorer, le temps est agréable et les gens sont très accueillants.

Je suis particulièrement contente de WHR : la mission et les objectifs de l’organisation sont incroyablement intéressants, et c’est incroyable le nombre de choses qu’ils ont accomplies depuis la création de l’organisation en 1996. J’ai reçu de nombreux gestes de soutien de la part de mes coéquipiers concernant la vie à Katmandou et, tout en me familiarisant avec les projets en cours, j’ai progressivement reçu du travail. Je suis très enthousiaste pour les mois à venir : Je suis sûre que j’apprendrai beaucoup et que ce sera une expérience personnelle et professionnelle très utile et enrichissante. »

Isabel et Maria au bureau à WHR.

Dans le récit de Maria, l’émerveillement est très visible, et les mois à venir s’annoncent très enrichissants.

« La première fois que j’ai mis les pieds dans la ville animée de Katmandou, j’ai eu l’impression de vivre un rêve surréaliste, où tous les aspects de la vie semblaient très différents de ceux de mon pays d’origine (Grèce). Les rues animées, les vêtements traditionnels et les sourires chaleureux des habitants m’ont donné envie d’entamer ce nouveau chapitre de ma vie. Alors que je m’installais dans mon rôle de responsable de la communication, je ne pouvais m’empêcher de me sentir motivée par le travail utile qui m’attendait. L’équipe du WHR m’a accueillie à bras ouverts et je suis vraiment reconnaissante d’avoir la chance de travailler aux côtés de personnes passionnées qui partagent une vision commune. En tant que responsable de la communication, je peux être témoin du pouvoir de transformation des programmes de WHR. Qu’il s’agisse de couvrir des événements ou de sensibiliser le public par le biais des médias sociaux, chaque effort vise à donner aux veuves les moyens d’agir et devenir des agents de changement dans leurs communautés. Chaque jour apporte de nouvelles opportunités d’apprentissage. Qu’il s’agisse d’améliorer mes compétences de l’écriture au développement de stratégies de communication, j’évolue constamment, tant sur le plan personnel que professionnel. »

Vous pouvez trouver la suite dans l’article publié sur le site de WHR.

Isabel et Maria en visitant le centre historique de Katmandu.

Manifestation de joie en Albanie

Nicoletta est arrivée à Tirana où elle sera, durant un an, assistante de chargée de développement et de gestion des projets à l’association NCCS. Une organisation luttant pour les droits et le bien-être des populations défavorisées en Albanie. Après avoir effectué un Service Civique italien au Kenya, Nicoletta a vite adhéré aux valeurs de l’association en découvrant le pays qui géographiquement est proche de son Italie natale, mais qui offre bien un dépaysement culturel et une richesse à découvrir.

Nicoletta partage ses réflexions sur ses premiers jours de mobilité :

« Partir à l’étranger est toujours à la fois une expérience passionnante et un défi. Cela vous pousse à interagir avec une réalité différente de celle à laquelle vous êtes habitué, et vous encourage à mettre de côté vos insécurités, à fréquenter de nouveaux endroits et de nouvelles personnes, et à vivre une nouvelle phase de votre vie ! Cela signifie ne pas avoir peur de faire partie du nouveau monde dans lequel vous vivez. C’est ce que je ressens après une semaine dans cette ville accueillante qu’est Tirana. »

Malgré son arrivée récente, Nicoletta s’engage déjà dans de nombreux événements et projets de l’association, comme la marche organisée par NCCS pour sensibiliser au cancer du sein.

Bientôt, d’autres volontaires vont les rejoindre sur le terrain ! Nous souhaitons à tous magnifiques mobilités, et suivez-nous pour apprendre plus sur le programme de Corps Européen de Solidarité volet Aide Humanitaire. Pour participer au programme, inscrivez-vous dès maintenant pour suivre la formation nécessaire pour devenir éligible. Plus d’informations sur notre site.