Une mission de volontariat en Croatie : un défi, des rencontres, un apprentissage
Je suis Mawel, j’ai 21 ans et je vis à Wattrelos. Je reviens d’un volontariat de deux mois avec l’association HELP dans la ville de Split, une ville très touristique de Croatie. Ce volontariat s’est déroulée dans le cadre du Corps Européen de Solidarité.
Pourquoi partir en volontariat ?
Je suis partie en volontariat pour plusieurs raisons, d’un point de vue professionnelle, c’est une évidente mine d’or de compétences passives et actives accessibles à tous, le changement de pays, de coutumes, de langue, de domaine pousse le cerveau à s’adapter et deviens meilleur.
D’autre part, les compétences sociales sont aussi mises à l’épreuve et souvent améliorées par chaque situation vécue durant la mission.
L’association HELP : un soutien aux plus vulnérables
HELP est une association dans un quartier résidentiel de Split. Elle s’adresse aux personnes confrontées aux addiction de drogue dure, principalement d’héroïne dans ce secteur. Elle réalise différentes missions selon la période de l’année et les urgences. Le but est de limiter la consommation et les risques liés à l’utilisation de certaines drogues. Elle collecte du matériel à risque abandonné pour débarrasser la voie publique de tout risque de blessures et infections et distribue des vêtements de seconde main.
Mes tâches et responsabilités sur le terrain
Dans le cadre de ma mission, j’ai réalisé quelques nettoyages avec d’autres volontaires européens. Cela nécessite quelques équipements appropriés à la prise en charge de matériel médical à risque – à cette période de l’année l’activité est beaucoup plus calme comparé à d’autres périodes. Aussi, à mesure de 4 fois par semaine, je donnais des cours de français à plusieurs personnes de profils et parcours différents.
Un impact durable sur mes compétences et ma vision
Comme je m’y attendais, la mobilité internationale est une précieuse opportunité de sortir de sa zone de confort. Cette expérience m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences. Le changement de langue a été, pour moi, un excellent moyen d’améliorer mon anglais et d’apprendre à m’adapter en fonction du public. L’anticipation des cours et des activités m’a appris à mieux planifier mon temps et à organiser chaque étape – ma capacité de vision et d’’organisation s’est grandement améliorée. Les cours de français nécessitent aussi une présence et une confiance pour pouvoir présenter convenablement un cours. La plupart des compétences citées sont une difficulté relative pour la première expérience, mais ensuite, devient naturelle jusqu’à même une maîtrise de celle-ci.
Le monde de l’addiction m’intéresse particulièrement. Ce volontariat m’a permis de mieux comprendre cette problématique et d’acquérir des compétences uniques que je souhaite intégrer à mon projet entrepreneurial, centré sur les addictions numériques.
Les compétences sociales ont été mises à l’épreuve : écouter, discuter, donner un avis, débattre… tout cela dans une autre langue que la sienne, c’est une épreuve évidente au cours de la mobilité, et puis, comme les autres, elle devient naturelle et agréable. S’adresser au public lors des cours à beaucoup améliorer ma prise de parole, la manière d’utiliser un support et de gérer mon temps, pour les échanges avec le public cible de l’association HELP, il s’agit d’adapter ma communication et à interagir sans jugement, en toute bienveillance.
Pour finir, il s’agit d’un fragment de vie active qu’on choisit de passer à l’étranger, souvent loin de ce que l’on connaît. C’est vivre en sachant qu’on va être déboussolé, mais que le jeu en vaut la chandelle !
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