Paco, Service Civique à Curba de Cultura en Roumanie pendant 12 mois
Je m’appelle BLIND-CEROI Paco, j’ai commencé mon Service Civique, en Roumanie, à 21 ans. J’ai ainsi eu l’honneur de signifier mon passage au 22 ans dans ce beau pays qui ne manque pas de tradition pour enjoliver la fête. Je suis parti durant 12 mois, dans le cadre d’un Service Civique, dans la région de Prahova, plus précisément à Izvoarele. Nous nous impliquions aussi énormément à Teisani, là où nous avons un autre centre de jeunesse dans le village. La majorité de nos activités étaient réalisées en milieu rural, nous avons donc appris à apprécier les dynamiques instaurées par les locaux pour vivre au mieux notre expérience. J’utilise “nous” car pendant un an j’ai partagé mon quotidien avec des volontaires locaux, qui ont grandement fait en sorte que ce projet soit exceptionnel.
Le contexte, ici, influence énormément notre quotidien en fonction de la météo, des nombres de cas du Covid-19, des saisons de récoltes, du calendrier religieux… Nous avons donc vécu notre expérience tels des locaux, rythmé par plein de facteurs extérieurs à l’association, tout en continuant à avancer dans les responsabilités que nous prenons avec nos coordinateurs. J’ai eu la chance d’être assez libre dans mon projet. Très vite des lignes directrices se sont dégagés, et le fait que d’autre projet se soient déroulés en simultané m’a aussi permis d’y prendre part à certains moment. J’ai donc pu au cours de cette année faire des activités, dans notre centre de jeunesse, à des fins ludiques, culturelles et artistiques…
L’association a aussi développé un projet fabuleux qui avait pour but de réaliser des activités dans des lieux dépourvus de centre de jeunesse ou d’attractions. J’ai eu la chance de pouvoir énormément participer à ce projet nomade et en faire l’expérience tout au long de l’année. Entre les démarches administratives, la promotion, ou la logistique, j’ai aussi pu prendre part à des formations de théâtre, de photographie, et des sensibilisations autour des questions actuelles. Nous avons aussi eu deux phases de un mois et demie chacune durant l’été, avec des volontaires “court terme”. Le premier projet avait pour objectif de faire un festival de 3 jours dans le village, le deuxième était dédié à la rénovation d’un centre de jeunesse. Nous avons pu prendre part à ces projets ce qui nous à fait énormément de bien car nous vivions comme dans une bulle à l’intérieur de notre volontariat.
Plus personnellement, j’ai eu l’extraordinaire opportunité d’être leader dans un groupe de jeunes roumain, pour des échanges de jeunes en Slovénie et Bulgarie. Cette expérience fût sensationnelle, super riche en apprentissage et le groupe avec lequel j’étais avait une super dynamique et ambiance ce qui a rendu cette période inoubliable. Nous avons travaillé avec des volontaires locaux mais aussi des instances nationales, d’autres associations en Roumanie, ou même des intervenants et des formateurs.
La pluralité des acteurs impliqués était aussi stimulante pour ce projet, et j’ai beaucoup progressé dans la manière avec laquelle je m’adresse à un public. J’ai souhaité de tout cœur faire ce Service Civique notamment car je connaissais déjà l’association après y avoir fait un projet de corps solidaire européen de deux mois. Je pense que la possibilité de rencontrer de nouvelles personnes régulièrement est l’une de mes motivation principale pour avoir commencé ce projet.
Ma plus grande difficulté s’est révélée vers la fin de ma mobilité car pendant longtemps j’estimais que la proximité que nous avions avec certains jeunes du villages et volontaires locaux était une force. Cependant, je pense qu’elle a aussi parfois été excessive puisque nous étions parfois sollicités sept jour sur sept pour partager un moment avec eux et souvent leurs familles, alors qu’à certains moment nous aurions préférer rester entre volontaires.
Je suis très heureux du lien que nous avons tissé avec la plupart des personnes que j’ai rencontrées, j’ai pu partager énormément de moments fantastiques avec eux, qui me resteront gravés à vie. J’ai appris beaucoup de choses, comme par exemple être débrouillard mais je pense que ce qui me servira le plus est ma capacité à être plus à l’aise socialement et lors de prises paroles en public. Il y a mille et une anecdotes à raconter, mais mes préférées sont sans aucun doute quand nous partagions un barbecue traditionnel dans la maison d’un habitant du village où il s’est passé les plus belles péripéties.
Ce que je retiendrai, c’est surement “Ne descurcam” qui signifie “nous gérerons la situation”. C’est une expression qui résume très bien ma période de volontariat. Avant la fin de ma mission, j’ai commencé les démarches pour rejoindre l’armée de terre française et je suis en attente de leur réponse.
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