Volunteering for Social Change : l’heure du bilan !
Alessandra, Cristina et Merel – ce sont les trois volontaires participantes au projet « Volunteering for Social Change », en Bolivie. Pendant leurs projets de 7 à 14 mois, chacune d’entre elles a apporté son soutien à la structure d’accueil Fondacion Munasim Kullakita et à ses bénéficiaires : personnes en situation de rue, familles migrantes, jeunes filles victimes de violence sexuelles.
Elena Popescu, chargée de projets et tutrice d’envoi à l’ADICE s’est rendue à La Paz pour leur rendre visite et vérifier l’avancement de leur projet et objectifs, intégration sur place, conditions de vie et de travail, sécurité et tutorat. Elle a ainsi pu les rencontrer chacune leur tour, avec leurs tutrices et bénéficiaires directs. Les volontaires et la structure d’accueil se félicitent de la mise en place de différents ateliers, formations et brochures comme :
- des formations et des ateliers sur la masculinité à INTERPOL Bolivia and police
- des activités éducatives et culturelles, de rencontres et d’écoute
- d’ateliers éducatifs sur la réduction des violences et sur l’augmentation de l’estime de soi,
- ou encore des formations sur le renforcement des leaders communautaires…
Après les défis du COVID-19 et des frontières fermées, l’ADICE se félicite d’avoir pu atteindre les objectifs fixés. En totalité, sept volontaires de nationalités différentes (française, italienne, danoise et espagnole) ont bénéficié du projet « Volunteering for Social Changes » coordonné par Movimiento par La Paz, dont l’ADICE est partenaire. Ce projet développé dans le cadre du programme EU Aid Volunteers, a co-financé la prise en charge de leur logement, transport local et international, cours de langue, formation pré-départ, suivi et évaluation finale, et la totalité de leur indemnité.
Les volontaires déclarent avoir « grandi personnellement et professionnellement », ayant pu apporter leur contribution à des communauté en besoin, au Pérou et en Bolivie. Ils ont aussi appris à s’adapter à de nouveaux contextes de vie et de travail, à faire face aux défis, à faire preuve de créativité et d’autonomie.
Des métiers dans les domaines de la coopération et de la solidarité internationale, du développement et de l’aide humanitaire ou reprise d’études dans le domaine de leur mission, font partie des perspectives des volontaires à la fin de leur mission. D’autres ont décidé de rester dans leur pays d’accueil et de fonder une famille. Autant de portes qui s’ouvrent… pour un programme qui se « ferme » après 7 ans d’apprentissage commun et de défis liés à la crise COVID-19.
Des nouvelles opportunités sont proposées désormais par l’ADICE dans le cadre du nouveau programme Corps européen de solidarité, volet aid humanitaire. Les missions seront disponibles à partir du printemps.