Préparation à la mobilité internationale : Elona témoigne

Mobilité Internationale 17 janvier 2022

"L’accompagnement de l’ADICE est très important pour moi, [...] on répond à chacune de mes questions ; et cet accompagnement se fait jusqu’au bout, de la préparation à la fin de la mobilité."

Je m’appelle Elona, j’ai 21 ans, je suis titulaire d’une licence LEA. Je voulais faire une pause avant de poursuivre en Master, parce que je n’avais pas de plan bien défini pour mon futur métier : je ne savais pas trop ce que j’avais envie de faire une fois mon diplôme obtenu. Je n’avais aucune expérience professionnelle non plus. J’ai donc voulu tenter quelque chose de nouveau, et la mobilité me permettait d’avoir une expérience professionnelle, à l’international qui plus est, dans un domaine qui me plaît.

Face à la situation sanitaire actuelle, pourquoi as-tu décidé d’effectuer une mobilité à l’étranger ?

Lorsque j’étais en licence j’étais censée faire ma 3ème année à l’étranger, mais je n’ai pas pu partir à cause de la pandémie, (les frontières du pays où je devais partir étaient fermées), ce qui m’a beaucoup déçue. La situation sanitaire s’étant améliorée, quelques pays avaient réouvert leurs frontières, donc j’ai sauté sur l’occasion.

Pourquoi as-tu choisi l’ADICE comme structure d’envoi et pas une autre ?

Je venais d’arriver à Roubaix, (j’avais, à l’origine, déménagé pour mes études), je ne connaissais donc rien de Roubaix/Lille/Tourcoing, ni personne, et comme tout.e étudiant.e, je n’avais pas beaucoup de moyens. J’avais décidé de faire un service civique en France auprès d’une association, et en me renseignant sur les associations de Roubaix, je suis tombée sur l’ADICE et j’ai eu connaissance de leurs activités. J’ai vu que l’ADICE proposait également d’accompagner des jeunes qui souhaitent, avoir une expérience à l’international, ce qui correspondait tout à fait à mes besoins et à ce que je recherchais. Donc au lieu de contacter l’ADICE pour faire un service civique auprès d’eux, je me suis simplement inscrite à la journée d’informations, et ai décidé par la suite d’aller jusqu’au bout avec eux.

Pourquoi es-tu suivi sur le dispositif des stages professionnels Erasmus+ ? En quoi celui-ci te correspond-il ?

Au départ, je n’avais pas d’idée précise sur le dispositif : si je voulais faire de l’humanitaire, un service civique, un stage… Une des étapes de l’accompagnement de l’ADICE est l’entretien d’identification. Je me suis présentée, j’ai parlé de mes intérêts, j’ai dit que je n’avais pas d’idée précise de ce que je voulais faire plus tard ; et Hugo, le chargé de projet de l’ADICE avec qui j’ai passé l’entretien, m’a suggérée, en fonction de mon profil, de m’orienter vers le stage professionnel Erasmus+, qui me permettra d’avoir une expérience professionnelle à l’international : ce que je recherchais.

En quoi l’accompagnement de l’ADICE est-il important pour toi ?

L’accompagnement de l’ADICE est très important pour moi parce qu’il me rassure énormément :  je pars « à l’aventure », dans un pays que je ne connais absolument pas, et je suis guidée et aidée dans mes démarches, on répond à chacune de mes questions ; et cet accompagnement se fait jusqu’au bout, de la préparation à la fin de la mobilité.

Sur quels point l’ADICE a-t-elle permis de t’aider dans la préparation de ta mobilité ?

Sur quasiment tous les points. L’ADICE m’a, en premier lieu, orienté sur le choix du programme (volontariat, stage, etc.) que je voulais faire. Alizée et Amélie, (les chargées de projet qui m’ont soutenue), m’ont ensuite donné le plan d’actions à suivre (tout en m’accompagnant) : Faire CV/ Lettre de motivation type, Rechercher et contacter des structures d’accueil, Passer un entretien avec la structure, Faire une journée découverte, Suivre une formation pré-départ, etc., donc je n’étais pas perdue. Et surtout, Alizée et Amélie ont répondu à chacune de mes questions quelle qu’elles soient, et m’ont aidée lorsque j’en avais besoin : lire et corriger ma lettre de motivation ; m’aider à rédiger mes mails de candidature ; me mettre en relation avec certaines structures d’accueil ; à ma demande, vérifier mon contrat de logement dans le pays d’accueil, etc.

Dis-nous quelques mots sur ta structure d’accueil :

Ma structure d’accueil est l’association MONDO, à Tallinn, en Estonie. Il s’agit de la plus grosse association estonienne dédiée à l’aide humanitaire, l’éducation, et la coopération au développement des pays qui en ont besoin. C’est également l’association à l’origine du projet SuDHAV.

Quel est le but de ta mobilité (professionnellement et personnellement) ?

Le but de ma mobilité est d’acquérir une première expérience professionnelle, à l’international, dans un domaine qui me plaît. Grâce à cette mobilité, je vais pouvoir essayer un métier, développer et acquérir de nouvelles compétences, parler d’autres langues que le français, découvrir un pays, une culture, rencontrer de nouvelles personnes. Je suis quelqu’un de peu sociable et plutôt timide, donc j’espère qu’en m’exprimant souvent, je pourrais gagner plus de confiance en moi.

Quelles compétences souhaites-tu développer ?

J’aimerais apprendre à mieux travailler en équipe, à exprimer mes opinions/avis/émotions dans un groupe, apprendre à travailler plus rapidement en restant efficace, oser prendre des initiatives, améliorer mon anglais et si possible une autre langue.

Quel(s) impact(s) sur ton projet professionnel espère tu tirer de ton stage à l’étranger ?

J’espère que ce stage me permettra d’affiner ou de définir mon projet professionnel : d’avoir une idée de ce que je veux faire comme métier plus tard.

 

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