Un Volontariat international ? Oui, et après ? – Margot #1

Mobilité Internationale 08 novembre 2021

"Ce sont ces expériences internationales qui m’ont particulièrement portée pour être recrutée"

Tous les mois, plusieurs dizaines de volontaires et stagiaires partent à l’étranger avec l’ADICE pour vivre de nouvelles expériences. Seulement, ces expériences ne sont pas une finalité, mais plutôt une étape clef afin de les aider à s’orienter personnellement et/ou professionnellement dans leur parcours.
L’ADICE vous propose de partir à la rencontre d’anciens volontaires/stagiaires et de vous pencher sur l’impact qu’a eu la mobilité sur leur parcours.

Aujourd’hui, retrouvons, Margot, partie un an l’année dernière en Bosnie Herzégovine dans le cadre d’un volontariat Européen. Dans le témoignage qu’elle avait réalisé au retour de sa mobilité (que vous pouvez retrouver ici), Margot nous confiait sa volonté de s’orienter dans un parcours professionnel plus en accord avec ses valeurs.

 

Il y a un an

« Je travaillais au sein d’une permaculture : je m’occupais des plantes et des animaux ; de la réalisation de projets (création d’hôtel à insecte, de poulailler, d’une piscine naturelle…) et de l’animation d’ateliers de sensibilisation auprès des scolaires et de jeunes handicapés.
J’étais également en charge d’un projet de recyclage et de zéro déchet sur le site de la ferme, avec notamment la collecte des déchets plastiques pour une revalorisation via les ecobricks.

À la sortie de mes études de sciences politiques et développement durable, finalisées par un stage au sein d’un think tank environnemental, je ressentais le fort besoin d’expérience « in situ » : aller sur le terrain afin de dépasser la théorie pour participer à la réalisation de projets concrets.

Après une première expérience au Costa Rica au sein d’un écolodge, l’ADICE me proposa ce projet en Bosnie Herzégovine. J’étais encore à l’époque loin d’imaginer que cette expérience m’enrichirait à ce point, et que les 4 mois prévus initialement allaient se rallonger en une année complète. »

 

 

 

Et aujourd’hui ?

« Je travaille désormais comme cheffe de projet au sein de la même structure dans laquelle j’ai effectué mon stage. Ce sont ces expériences internationales qui m’ont particulièrement portée pour être recrutée. Think tank environnemental accompagne les acteurs territoriaux dans leur transition écologique, et est orienté sur un ensemble de secteurs d’activités. Ainsi, mes connaissances en agriculture écologique, de la gestion de l’eau et des déchets m’apportent une expertise utile pour nos activités.
au-delà d’un savoir-faire professionnel, vivre en permaculture m’a offert une nouvelle vision du monde… Une vision tournée vers les autres, emplie de solidarité, mais surtout, une nouvelle vision concernant notre place au sein de notre environnement (et non plus de la place de l’environnement au sein de nos sociétés humaines) »

 

« Je voulais une expérience de terrain, j’ai été servie ! Mettre les mains dans la terre et partager avec les communautés m’a ouvert les yeux sur les véritables besoins de nos sociétés : reprendre place au sein de la nature »

 

 

(Découvrez le témoignage de Margot qu’elle avait réalisé l’année dernière au retour de sa mobilité.)

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